Rasso 2017

Rasso 2017 en Auvergne – 10ème édition

Du 2 au 5 Juin 2017

Organisateur : Zeph’O

En 2016 c ‘ était les 10 ans du forum mais cette année c’est le 10ème rasso.

35 participants, 27 motos : Zetienne et Momonne, Bop & Bopette, Kawaski et Michelle, Harold, Stecar, AlainF01, Guillaume et Fabienne, Lolo, Spateve, Ben et Jade, Beurklesharicots et Magalie et Jules, Gégé56, Liberté56, Briconaute , Jobelix57, Isolina et David, Jeazac, Bastin, WilliamB et Perrine, Marcello63, Phil29, Aslel, André_Damien03, Etienne34, Dom44, Dodo750, Lalwen, Zephyrette, LMD16

Playlist vidéo :

Pour son premier rasso, Jules s’est fait plein de potes, des maquillées, des tatoués et surtout des passionné(e)s !

On raconte déjà qu’un mec serait venu avec une Héritage découpée et qu’il serait encore en vie. Et il se raconte aussi que cette machine n’avait jamais rencontré la pluie auparavant.

Un grand merci à tous de contribuer par votre participation à construire de beaux souvenirs, merci à vous qui avez aussi su donner la main à des tâches dites ingrates comme la vaisselle (petite pensée à Harold, Bop, Bopette, marcello,…), le ménage (milles merci Flo, Oliv, Dodo,…), ou les préparatifs lorsque les motards se baladaient (clin d’oeil à Martine, Jade, Magalie,…).
Toutes les photos et vidéo sont magnifiques parce qu’elles représentent un moment de fraternité. Petite pensée également à tous ceux qui auraient aimé être avec nous mais qui n’ont pas pu…

Spécial bravo à Zeph’O qui nous a fait partager son amour du coin.

Où, quand et comment ?

Au sein des volcans, des pâturages et des estives auvergnats, du 02 au 05 juin 2017.
L’hébergement est prévu dans les dépendances du Château de Villeneuve, commune de Pessat-Villeneuve, environ 15 km au nord de Clermont-Ferrand.
Arrivée des zephyriens le vendredi 02 ou le samedi 03.

Pessat-Villeneuve est un petit bourg édifié à environ 330 mètres d’altitude, en bordure de la plaine céréalière de la Limagne et de l’élévation de la chaine volcanique.
Le château de Villeneuve est situé au beau milieu de la bourgade de Pessat-Villeneuve, ce qui rend improbable de traverser la petite agglomération de 500 âmes sans tomber sur l’édifice. Acheté par la commune en 2012, il accueillait auparavant une colonie de vacances.

Nous trouvons là un écrin digne de notre zéphyrianité.
En cas de soucis de batterie, les routes qui le bordent sont en pente dans le bon sens.

Chaque année, la population accueille dès septembre au château des migrants, réfugiés de leur pays ruinés par la guerre. Une terre d’amitié et de fraternité, qui ne pouvait qu’assurer la réussite de nos retrouvailles.
Gérard, le maire de la commune est à l’origine de l’achat du château de Villeneuve. Il est un pionnier en France de l’accueil de migrants.

En 2015, il ne supportait plus de voir les malheureux s’agglutiner à Calais. Et quand d’autres restaient attentistes, il agissait, pour leur offrir un repos dans leur fuite de la guerre. Souvent, ils sont les uniques survivants de leur famille massacrée. Tout petit extrait de son discours : “La haine ça ne fait que du bruit ; la solidarité c’est silencieux mais terriblement efficace…”

Il a été fait Chevalier de la Légion d’honneur pour son œuvre, sa détermination et son cœur gros comme ça.
Cette médaille récompense toute l’équipe de bénévoles qui a permis cette action humanitaire.

Sans Gérard, point de rasso 2017 dans cet endroit hospitalier. Zeph’O nous présente cet ami dont il est fier :

Tiens là, l’air de rien, Zeph’O était en train d’organiser notre rasso :

Image 2

A partir d’avril, le château retrouve sa vocation de lieu de festivité et est loué pour des évènements aussi divers que variés.

Pour le rasso, l’enceinte du château est privatisée pour nous et surveillée, le risque de vol ou de dégradation est donc très limité.
Le château par lui-même est en cours de réhabilitation pour accueillir à terme la mairie et les services municipaux.
Nous dormons dans des locaux dédiés composés de quatre pavillons de cinq chambres chacun avec sanitaires et nous mangeons dans la salle de réception.

quelques liens à découvrir :

2012, un grand projet se concrétise
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/2013/01/12/la-municipalite-de-pessat-villeneuve-63-s-offre-un-chateau-179153.htmlrance3-regions.francetvinfo.fr/auvergne…-chateau-179153.html

Ce qu’en dit Wiki
fr.wikipedia.org/wiki/Pessat-Villeneuve

La grille d’entrée

Le château

Le donjon …

“Sœur Anne , ma sœur Anne, ne vois tu pas quelques zéphyriens venir ? “…

Le parc …

” Je vois le chemin qui poudroit et le pot d’échappement qui fumoit . C’est bon signe .

L’arrivée du vendredi 02 juin

Le repas est prévu dans la salle de réception avec la nourriture tirée des sacs, à la bonne franquette. Des frigos sont à notre disposition. 

Mais avant çà , le réconfort des fatigues de la route pour les premiers arrivés .

…jusque tard dans la soirée .

Trois charmantes bénévoles nous préparent le casse-croûte avec nos spécialités régionales.

La pluie nous chasse à l’intérieur.

et les nouvelles amitiés se nouent

quand les anciennes se cultivent

autour du buffet de spécialités régionales

22 sont arrivés le vendredi soir :
Venant du nord-ouest : Briconaute, Liberté56, Gégé56, Phil29, AlainF01, Jeazac
Venant de Normandie : Dodo750
Venant du nord : Bop, Bopette,
Venant du nord-est : Zétienne, Momone, Jobélix57, Spateve
Venant de l’est : Zéphyrette,
Venant du sud-est : Marcello63
Venant du sud : Lolo, Harold, Lalwen, Aslel, Etienne34
Venant de l’ouest : Stecar, LMD16

Le samedi 03 juin 


13 sont arrivés le samedi :
Venant d’un pays ami : Ben, Jade
Venant du nord : Bastin
Venant du nord-est : Beurk, Magalie
Venant de l’est : Guillaume, Fabienne, Kawaski, Michèle
Venant du nord-ouest : Dom 44
Venant de l’Allier toute proche : AndréDamien03 qui est arrivé avant 9hpour participer à la balade
Y aussi, WilliamB et Perrine


Vous pouvez visionner les liens Google Maps, les imprimer, etc … aller voir les paysages sur Earth …



Zeph’O nous a emmenés arpenter les routes des Combrailles, sur un parcours de 143 km, entre 300 et 750 m d’altitude, longeant des cours d’eau. La petite laine n’est pas obligatoire, mais conseillée.

Les Combrailles sont situées au nord de la chaîne de Dômes, et c’est une ancienne région minière.
Au menu, lac de cratère, rivière, station thermale, barrage, viaduc, gorges …

Plein des motos fait : Départ 9h30



Première étape : le Gour de Tazenat Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/oEqYta2tawz

Lac volcanique de cratère avec en fond la Chaîne des Puys. Comme vous le voyez sur la photo, il s’agit du plus circulaire des lacs auvergnats, blotti dans le cratère de son volcan
Nous le voyons depuis le sentier sommital, accessible après une rude marche de 30 à 50 m pour ceux qui se garent au fond du parking.
Altitude 713 m
Profondeur 66 m
Diamètre 700 m
Vue imprenable sur la chaîne des puys. La légende dit qu’une grande et belle dame drapée de voiles légers et blancs hanterait ces lieux à la recherche de son amant. Alors les mecs, faites gaffe (ou pas) à laisser vos braguettes fermées. Les légendes ont toutes un fond de vérité.
Pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/Gour_de_Tazenat 


Deuxième étape : le méandre de Queuille Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/QuoMMtWddq32

Impressionnante vue sur un méandre de la Sioule. La Sioule, rivière majeure de l’Auvergne, prend sa source au lac Servière (où nous passerons le lendemain), se gorge des ruisseaux dévalant des montagnes, puis se jette dans l’Allier, laquelle vient grossir la Loire, dont les eaux se retrouvent dans l’océan à Saint Nazaire
A noter que les géologues, se basant sur les observations de débit moyen de la Loire et de l’Allier, ont déterminé que l’Allier se jette dans la Loire, alors que chacun peut facilement s’apercevoir qu’au confluent des deux (le bec d’Allier) les eaux de la Loire plus large sont stoppées par celles de l’Allier plus étroite.
Si l’on tenait compte de l’avis des saumons, qui, en période de frai, remontent essentiellement l’Allier, le cours des choses en serait bouleversé.
Imaginons les conséquences en cas de reconnaissance officielle de cette vérité géologique : il faudrait rebaptiser tous les villages, les villes, le plus grand fleuve de France et les départements concernés, les vins, les châteaux, etc …
Le méandre de Queuille n’est pas une curiosité géologique naturelle. Il s’observe depuis un belvédère le surplombant de 250 m.
En effet, en amont et en aval, ce n’est qu’une succession de barrages hydroélectriques stratégiques pour la régulation du cours de la Loire. Orléans ne subit plus d’inondations dévastatrices depuis l’aménagement de la Sioule Impressionnant !
Fort heureusement, nos destriers pourront nous porter aisément à cette hauteur par une route croquignolesque

Impressionnante vue sur un méandre de la Sioule

la Sioule dans la brume, presqu’île de Murat . Brume de chaleur ?…un jour de rasso ? … Hum Hum …

Troisième étape : le barrage de Besserve et le viaduc des Fades Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/UEjxecXLbxs

Le barrage de Besserve est un ouvrage stratégique de régulation des eaux de la Sioule, puis de l’Allier, puis de la Loire.
A sa construction au début du XXème siècle, le viaduc des fades était le plus haut viaduc ferroviaire du monde, son tablier culminant à 132 m au-dessus de la Sioule. Les piles de soutien restent aujourd’hui les plus hautes jamais construites en maçonnerie traditionnelle. Et sans doute les resteront elles .
Un ouvrage réellement hors du temps, qui a nécessité de nombreuses années de construction.
Avec du bol, nous pourrions assister à un saut en “basejump”, le site étant assez prisé de ces couillons couillus

Le pont …

La brume de chaleur …

Quatrième étape : Repas à Route 99 vers 12h00 Arrêt 90 mn
goo.gl/maps/6i43tQ9DvRo

Sympathique relais motard (c’est là que le 1er rasso a eu lieu), où nous accueillent Isabelle et Jérôme. Au menu : Apéro, salade de gésiers, blanquette de veau, fromages, tartes aux pommes et café. Le lien : www.campingmotoroute99.com/

Nous sommes arrivés trempés comme des soupes. Chacun se déshabillant le plus possible pour mettre ses affaires à sécher. A quoi reconnaît-on un vrai relais motard ? A la place qu’il y a pour mettre le matériel !

C’est fou cette aptitude qu’on les Zéphyriennes et les Zéphyriens a passer leur temps à table


– Pont romain de Menat : pont de pierre bimillénaire 

Le vieux pont de Menat
Construit à une époque où ça rigolait pas tous les jours pour le contrôle des richesses naturelles (voir l’article)
www.ville-menat.com/histoire-nature-acti…pont-roman-de-menat/
il est aujourd’hui, comme Château Rocher qui le surplombe, une curiosité qui, bizarrement, malgré son grand âge et son classement au titre des monuments historiques, reste ouvert à la circulation, dans une certaine mesure, et Zézé, en pleine digestion miditesque, devra faire descendre Momone pour le franchir.
Mais nous, on a bien rigolé en le franchissant, en tout cas ceux qui ne se péteront pas la gueule dans la rigole.
Durée de l’arrêt variable en fonction du nombre de motos à relever

Le pont limité à deux tonnes , ce qui a fait peur à Zézé

Cinquième étape : Les gorges de Chouvigny Arrêt 10 mn
goo.gl/maps/tx4q7AtN7xE2


Sixième étape : retour au château vers 15h00 Arrêt 30 mn, puis visite du musée Baster
goo.gl/maps/1vi64M7Yzix 

Le musée Baster

Situé à 7 km du château, il est exceptionnel. Pour le découvrir avant et s’en faire une idée : museebaster.fr/
La visite est possible uniquement sur réservation.

Guy Baster est un passionné de motos anciennes, il a créé une collection de plus de 400 motos et voitures, présentées dans des décors d’époque.
Sa collection hétéroclite permet de voyager des prémices du deux-roues motorisé aux GP des années 80

Cela va des Henderson du début XIXème

aux motos de Christian Sarron et de Patrick Pons


, en passant par une nuée de Munch, MVAgusta,

Guzzi, BMW, des sides aux paniers en osier, etc, etc …



Nul doute que cette visite à fait briller des pupilles et enrichira nos conversations.

Au musée est accolé l’Indian Saloon, réplique d’un saloon avec quelques motos et avions pendus au plafond, bar, resto et groupes rock à volonté.
C’est aussi dans ce lieu magique que se tiennent tous les deuxièmes dimanches de chaque mois les puces ou se rendent beaucoup de motos anciennes par la route, et dont je vous abreuve régulièrement de photos.



Le repas du soir préparé par notre chef cuistot, Ségolène, est servi dans la salle de réception.

Les « 3B » se sont concertés jusque tard dans la nuit . La reconstruction du Zéphyr Club était en marche


Le dimanche 4 Juin
Vous pouvez visionner les liens Google Maps, les imprimer, etc … aller voir les paysages sur Earth …

Zeph’O nous emmène arpenter les routes de la chaîne des dômes et du massif du Sancy, sur un parcours de 198 km.
Une grosse partie de la journée se déroule entre 1200 et 1400 m d’altitude, il n’est pas idiot de prévoir une petite laine.

La chaîne des Dômes, située à l’ouest de Clermont-Fd, s’étend du nord au sud sur une quarantaine de km, et propose un paysage de volcans (en sommeil), dont le plus haut a donné son nom au département.
Le massif du Sancy, est situé au sud-ouest de Clermont-Fd, et propose quelques passages de cols intéressants.
Le Puy de Sancy est du haut de ses 1886 m le point culminant du Massif Central

Au menu, châteaux, le circuit de Charade, cinq lacs , les sources de la Dordogne, stations thermales, vallées profondes, cols d’altitude, Clermont et Michelin …

Plein des motos fait : Départ 9h00

Première étape : la Pierre Carrée Arrêt 5 mn

goo.gl/maps/3uEWNKvXBax

Ce superbe panorama sur Clermont-Ferrand est notre première étape de la balade du dimanche. 

Situé à l’extérieur du plus célèbre virage de l’agglomération , le virage de la Pierre Carrée était un point redouté des poids lourds arrivant de l’ouest sur Clermont. La pente est forte et le virage très serré.
C’ était un point délicat pour les fêtards du samedi soir sortant de la boîte de nuit juste au-dessus.
Dans l’autre sens, il était le passage délicat à négocier finement lors des courses de côte de La Baraque, alors que le bitume était encore absent. Ces courses de côte se déroulaient à pied, à vélo, à moto, en side-car et en voiture.

Témoin de ce lieu attirant les foules, cette photo d’un journal de l’époque .


Deuxième étape : le circuit de Charade Arrêt 45 mn PAS PLUS on avait dit !

goo.gl/maps/MiJbHqhvY9r

L’itinéraire emprunte à l’envers un bon tiers de l’ancien circuit (Charade a accueilli dans les années 60 et 70 des GP de F1 et des GP moto) 

Ce circuit, aujourd’hui réduit pour des raisons budgétaires à 4 km, en faisait plus de 8 au temps des grands prix F1 et moto.
Les grands noms des belles années ont pris des risques inconsidérés sur ce tracé de montagne, où les échappatoires étaient inexistantes, quelques bottes de paille protégeant les troncs d’arbres les plus exposés.
Aujourd’hui, il est utilisé par une école de pilotage et devient un lieu de rassemblement incontournable des amoureux de belles mécaniques.
Zeph’O y va tous les premiers dimanches de chaque mois, pour y admirer motos et voitures anciennes, de course ou pas. Nous partageons ensemble cette ambiance qu’il nous décrit à chaque fois régulièrement sur le forum.

Nous pouvons jouir de trois quart d’heure de détente au milieu d’une nuée de véhicules anciens.

Il paraît que les 45 mn prévues se sont vues grandir, grandir, ……


Troisième étape : le lac Servière Arrêt 20 mn

goo.gl/maps/VfFnTEPp9Qt

Traversée de la Chaîne des Puys jusqu’au lac Servière, lac naturel d’origine volcanique. Ici, l’altitude est de 1202 m, les plus courageux peuvent faire le tour du lac en courant, les plus paresseux peuvent s’étendre dans l’herbe au milieu des fleurs, sauf si la glace n’a pas fondu … Il faut marcher deux minutes du parking au lac.

Au printemps

A l’automne

A la saison zephyrienne


Quatrième étape : les roches Tuilière et Sanadoire Arrêt 5 mn

goo.gl/maps/ZwNa5rKWWE92

Vue sur les roches Tuilière et Sanadoire, un paysage d’une grande beauté. Courte étape de 5 mn, avant de découvrir le lac de Guéry, juste pour le paysage que l’on pourrait qualifier s’il y avait des qualificatifs pour cela.

Pour une fois que les zéph sont bien rangées sur le parking …

Ces deux roches sont deux cheminées volcaniques à l’air libre, séparées par une profonde vallée glaciaire.



La lave étant plus dure que le volcan, celui-ci s’est érodé et il reste ce que vous aurez sous vos yeux.

En octobre 2016, il s’est passé ceci entre les deux roches. Fort le petit gars, non ?
www.lamontagne.fr/rochefort-montagne/spo…adoire_12118669.html 

Passage au Lac de Guery, connu pour être un des seuls endroits au monde où se pratique la pêche au trou dans la glace, unique en Europe



Cinquième étape : la station de ski du Sancy Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/mNP2xrztnqQ2


Station thermale du Mont-Dore et passage au pied des vertigineuses pentes de la station de ski du Sancy

A chaque étape, Zeph’O nous a abreuvés de son savoir régional et surtout nous a partagé l’amour de son pays ! 

Montée du col de la Croix Saint-Robert, à plus de 1400 m d’altitude, avec vue imprenable sur une moitié de département. Descente de ce col par la route de la course de côte, en roue libre, moteur coupé pour le fun. Arrivée en roue libre à l’auberge qui nous fait goûter quelques spécialités du patrimoine culinaire auvergnat

Sixième étape : Le repas chez Campailloux vers 12h45 Arrêt 90 mn
goo.gl/maps/jxk4jrYatzm

Nous arrivons à l’auberge de Moneaux, des paysages plein les rétines. Le chef est venu nous présenter les recettes du repas : Pounti et Choux farçi. Spateve a cru bon devoir ajouter que le Pounti est polonais. Le chef a dit que c’est auvergnat. Et bien vous savez quoi ?
Quand un italo-polac de quatre-vingt-cinq kilos tient tête à un auvergnat habillé d’un tablier rayé verticalement il devrait se souvenir que la rayure affine.
L’auvergnat affichant de son propre aveu cent douze kilos sur la balance, il s’avère que le Pounti est bien du Massif Central.

Chez Campailloux, Auberge de Moneaux, 1200 m d’altitude dans le massif du Sancy, le chef s’appelle Cyril
Au menu : Pounti et chou farci, soufflé glacé à la myrtille
Le lien : N’y en a pas, Cyril s’occupe plus aux cuisines que sur le net, mais voici une photo de l’endroit

Chez Campailloux , c’est La Mecque de la gastronomie auvergnate

Pffff Susceptible ce Cyril… tout ça parce qu’il a les rayures dans l’autre sens !


A voir si le Cyril ferait le malin face au chou farci de tante Irene. ‘reusement, notre Spat a su rester fière !

Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! Il va avoir un réveil pénible.

Ben, notre chef bien aimé a tenté l’abus de pouvoir : https://youtu.be/WSZOyp4sOZM. Ç’a pas passé !



Septième étape : le lac Pavin Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/3rFH8NnvgTE2

Montée au lac Pavin, le plus typique des lacs de cratère, en passant par la vallée de Chaudefour



Huitième étape : le lac Chambon Arrêt 30 mn

goo.gl/maps/hbq9DUVZLvs

Passage au lac Chambon, hautement touristique


Neuvième étape : le château de Murol Arrêt 5 mn

goo.gl/maps/NSRTSx1HLJQ2


Découverte du Château de Murol depuis un promontoire le surplombant.


Dixième étape : le plateau de la Serre Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/4hUXRfWXbgG2

Passage et arrêt au pied du Puy-De-Dôme, haut lieu du vol libre et phare de la région

Lieu mythique du Puy de Dome



Onzième étape : la place de Jaude Arrêt 30 mn

goo.gl/maps/tMnQVo7oK6J2

Découverte de Clermont-Fd

… en passant par sa place de Jaude et la statue de Vercingétorix


Douzième étape : L’aventure Michelin Arrêt 10 mn

goo.gl/maps/YXZJvB6smJ12

Qui ne connaît pas ce nom et son icône Bibendum ?
L’histoire récente de Clermont-Ferrand est indissociable de cette entreprise renommée mondialement. En passant du statut de fabricant de balles en caoutchouc à celui de multinationale, l’entreprise a modelé la ville et ses alentours.
Aussi Zeph’O a choisi de nous faire toucher du doigt l’immensité de son implantation au sein de l’agglomération.

Nous empruntons dans Clermont des rues dessinées pour les usines, nous passons le long des bâtiments du service course, nous voyons une des dernières michelines et la réplique d’un Bréguet XIV,


nous mettrons les motos à l’ombre du plus gros pneu du monde au pied du « Marcel Michelin », le stade de rugby de l’ASM-Clermont-Auvergne, situé tout à côté de chez moi. Puis nous longerons les cités d’ouvriers avant de jeter un œil sur le site des pistes d’essais.

Il était bien seize heures trente quand nous sommes entrés dans Clermont Ferrand par Chamalière.
Nous avons mis un peu de temps avant de nous rendre compte que nous étions suivis, pourtant de manière peu discrète. Au guidon de la BM, une représentante de la gente féminine et derrière elle, une représentante de la gente féminine aussi. La conversation semblait aller bon train sur la moto et lolo croyant à des groupies à lui bombait le torse dans son blouson rouge. Parqués devant le pneu, ZéphO nous a présenté Tomine et sa fille.
Jolie surprise. Très jolies dames !

Là vous vous demandez ce que c’est que cet attroupement …

C’est Zeph’O qui nous en met plein les mirettes avec sa…bouse. Non j’déconne ; sa superbe Godier Genoud 1300 six cylindres face à la route refroidis par eau , pas comme Zépho qui , lui , est refroidi à la gentiane


Pour en savoir plus :
fr.wikipedia.org/wiki/Michelin 



Treizième étape : Retour au château de Villeneuve vers 18h20

Après le traditionnel apéro de retour de balade, le repas du soir préparé par notre chef cuistot, Ségolène, est servi dans la salle de réception.

De retour de balade , la traditionnelle photo des zéph

et un peu de réconfort

Ce temps est aussi celui des remerciements pour l’investissement de notre leader rasso !

Il y a peu de photos de la dernière soirée tant chacun essaie de vivre à fond le moment présent

… pensant à demain, le jour de se quitter. 

On ne pourrait clôturer ce récit de rasso sans évoquer ….

La méthode du tiroir

Notre horde a, pour la première fois, expérimenté la méthode des tiroirs, non sans un certain sens comique.

Afin de ne pas nous perdre lors des balades, Zeph’O a proposé d’appliquer la bonne vieille méthode dite “du tiroir”, bien connue des enduristes.
Bien appliquée, cette méthode dispense chacun de rouler avec une carte ou un GPS, donc de garder un œil sur la route et les paysages, permet à tout le monde de participer activement à la bonne marche du groupe, en plus d’être ludique et distrayante. Elle nécessite cependant pour être efficace une certaine rigueur dans son application.

Explications
Dans le groupe, on trouve :
1 – Le leader, que nous appellerons Zeph’O. Il reste toujours premier et guide le groupe (c’est lui qui connaît le parcours). Il est déconseillé de le dépasser, (car immédiatement, connaissant son caractère joueur, il se vengerait en obliquant à droite ou à gauche)
2 – Les participants actifs
3 – Le “fermeur” reste toujours le dernier. Pour l’instant, avant qu’un volontaire ne soit désigné à ce poste, nous l’appellerons ZephBalai(Un certain ZézéBalai a pris une option sur ce poste, mais c’est pas interdit de vouloir sa place)

Zeph0 et ZephBalai sont connus au départ et identifiés comme tels par les participants

Principe de fonctionnement
Le convoi s’ébranle dans l’ordre suivant :
Zeph0, Zeph2, Zeph3, Zeph4 ……………., ZephBalai
Au premier changement de direction (carrefour, rond-point, etc…) du leader Zeph0, Zeph2 s’arrête, sur les instructions du leader, en sécurité mais à un endroit d’où il est bien visible, en montrant d’une façon non équivoque la direction qu’a pris le leader aux suivants et tous passent.
Celui qui est arrêté au carrefour (Zeph2) doit montrer le chemin aux autres. Il ne doit absolument pas faire la circulation. Il est uniquement là pour indiquer la route à suivre. Chacun respecte le code de la route.
Zeph2 reste en place jusqu’à l’arrivée du “fermeur” ZephBalai. Celui-ci fait signe à Zeph2 de repartir.
A ce moment l’ordre devient Zeph0, Zeph3, Zeph4 …………….Zeph2, ZephBalai
Au changement de direction suivant du leader Zeph0, Zeph3 (qui le suit) s’arrête, sur les instructions du leader, en sécurité mais à un endroit d’où il est bien visible, en montrant d’une façon non équivoque la direction qu’a pris le leader et tous passent.
Zeph3 reste en place jusqu’à l’arrivée de ZephBalai. Celui-ci fait signe à Zeph3 de repartir.
A ce moment l’ordre devient
Zeph0, Zeph4, Zeph5 …………….Zeph2, Zeph3, ZephBalai

Et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’étape.
Celui qui indique la direction doit impérativement rester à sa place tant qu’il n’a pas vu arriver le “fermeur”ZephBalai.

Si tout le monde joue le jeu, on se rend compte de l’intérêt du système. Cela permet à chacun de rouler à sa main, de ne perdre personne et de se trouver à différentes hauteurs dans le groupe.

Pas d’anxiété, pas de stress. En bref, sécurisant et imparable…Enfin , presque . Tant qu’on ne perd pas la ZephBalai . Peut être que la solution c’est de garder ZézéBalai en avant dernière position et de mettre derrière lui une nouvelle ZephBalai .
Mais chacun porte à son tour la responsabilité de la bonne direction à prendre pour suivre Zeph0, c’est un vrai travail d’équipe. En campagne, les changements sont peu fréquents, mais en ville, ils sont incessants.

A apprendre par cœur, Zeph’O peut faire réciter à n’importe quel moment

Enfin, pour finir, et parce que le rasso s’étire sur les quelques jours avant et les quelques jours après ….

Récits Aller

Venant du Sud

En partant de chez moi, j’étais à peu près sûr d’être en retard au point de rendez-vous à Gignac, et puis dans la dernière ligne droite, sous les grands platanes de la D31, j’ai vu devant moi 2 motos et un blouson rouge. 

Un petit coup de gaz pour me rapprocher et encore un pour dépasser Aslel et Lolo. On a rejoint le centre du bourg pour notre petit café, eux comme moi n’étions pas en avance mais on avait la journée pour avaler nos 400kms vers le rasso alors on pouvait bien palabrer un peu et prendre un peu de ce doux soleil matinal que l’on craignait de perdre quelques jours. De toute façon, on arrivera les premiers à Pessat ! 

On a quand même fini par se mettre en route, les cylindres prenant gentiment leur rythme de croisière sur l’A75 avec la belle montée toute en virages du Pas de l’Escalette, sortie Millau centre pour un ravitaillement en vue d’attaquer sereinement les gorges du Tarn.
Et nous voilà repartis ! 

Enfin pas pour longtemps, je vois bien que ça traîne un peu derrière mais faut bien que Lolo se chauffe un peu, on sortait à peine de Millau que Aslel me fait signe, on attend Lolo qui semble en difficulté, un premier arrêt pour nous expliquer qu’il n’a plus d ’embrayage, pas de panique au sein du groupe, ça marchait bien jusque-là, bon, quoi qu’il en soit, on a le temps et…on arrivera, peut – être les premiers. 

On essaie de repartir confiant mais ça n’a pas fait long feu, notre petit convoi stoppe quelques centaines de mètres plus loin, cette fois ça sent moins bon, plus moyen d’embrayer, on tombe les gants et les casques, le barda arrimé sur les selles pour faire le point sur la panoplie d’outillage que l’on a à nous trois mais évidemment, la clé de 8 n’y est pas, alors Lolo part en quête d’une bonne âme en descendant l’impasse qui mène à un camping et reviens quelques minutes plus tard avec une magnifique mallette à cliquet!

Figurez-vous que le gars du camping est aussi propriétaire du camping situé un peu plus haut dans les gorges, celui-là même où Lolo emmène sa petite famille au mois d’août ! Aslel, en mécano de la team “la horde à la bourre”, a eu le temps de cogiter et il attaque direct la bête, une bonne purge par le bas et on commence à respirer un peu en retrouvant la garde au levier, un petit essai fini de nous convaincre que l’on peut encore tenir le timing.
Nous voilà repartis…à la recherche d’une table parce que là il doit pas être loin de 13h00 et on a la dalle !!!
20 km plus tard, on mettait les pieds sous la table, bon, on arrivera peut-être pas les premiers !

On était déjà pas en avance à notre arrivée sur Riom, ça y est ! On est paumé, on cherche la Esso express, alors on finit par s’arrêter pour demander notre chemin dans une auto-école.

J’explique à l’auvergnat qui est là que l’on doit faire le plein avant de rejoindre Pessateu vill’neuve, le gars commence à tendre les bras pour nous expliquer notre chemin mais devant nos têtes dubitatives, il se reprend et nous invite à entrer dans sa salle de code. 

Il se met devant le grand tableau blanc, attrape un feutre et nous dessine le plan de Clermont Ferrand, ces rocades, ces échangeurs, moi et Aslel, on ose pas l’interrompre sinon on est pas parti, et ça dure un bon moment avant qu’on sache où on est, où est la station et comment on ira après rejoindre le rasso !
Encore quelques palabres devant la boutique car bien sûr il nous raccompagne jusqu’à nos motos…
Un grand merci à l’auvergnat, le premier qu’on voyait !

C’est le problème du bougnat : la main sur le cœur, vu que c’est là que se trouve le porte feuilles. Mais aussi une mauvaise perception du temps car le temps c’est de l’argent. Moralité, par charité le bougnat passe son temps à aider son prochain, ce qui n’est pas toujours arrangeant …Heureusement ça n’a pas mis Lolo en retard pour sa panne.

Etienne34

Venant de l’Ouest

Elles sont arrivées à l’heure, lumineuses comme d’habitude. Philippe escortait, fier comme un pape.
Une pression plus tard, il a fallu résoudre la première panne : semelle gauche décollée.
Nous sommes allés chez Dafy pour une botte gauche en trente-sept. Pour la gauche achetée, ils t’offraient la droite. Gégé est donc ressortie avec une paire de bottes neuves.
On est arrivé à La Bernerie. On était jeudi, on était heureux. On partait au rasso.
Le soir, on a marché en bord de mer. Les passants ont pensé que nous étions avec nos compagnes. Philippe et moi étions fiers comme si on avait un bar tabac.

Vendredi nous roulons dès huit heures.
Dès dix heures, le zéph de liberté crache et tousse sur la bande d’arrêt d’urgence. Pas Liberté.
Jusqu’à Niort où nous arrivons avec trente minutes de retard, la sept et demi manque de souffle.
Il faudra vérifier la mise à l’air du réservoir ou le circuit d’essence à partir du robinet.
Jeazac nous attend depuis longtemps, il était en avance.
Deux heures plus tard, c’est LMD16 et Stecar qui recollent au peloton.
Un sandwich à Limoges puis la jolie route de Saint Léonard de Noblat et Peyrat le Château jusqu’à Aubusson.

Après Peyrat le château nous avons fait un petit crochet pour contourner le lac de Vassivière.
Gégé voulait se rouler dans l’herbe, on l’a fait. Puis on a repris la route avec une demi-heure de retard. Nous sommes arrivés à Pessat une demi-heure en retard.


Les sudistes n’étaient pas encore arrivés quand Olivier nous a accueillis. Puis il a vaguement été question d’une panne, de Lolo dans une station, un embrayage. Bop est parti le chercher, à cinq kilomètres du château avec son Vito. Quand il est arrivé, Lolo n’était plus le plus beau.

Briconaute

Récit Retour

Allant au Sud

Ils m’ont pris en traître sur ce coup-là ! C’est vrai que le petit trio me devançait de quelques centaines de mètres, mais tant que je les voyais sur l’horizon, y’avais pas à s’affoler du poignet, et puis, d’un coup, à la sortie du virage, une sortie sur une aire de repos et Aslel qui fait le piqué déjà bien engagé dans la bretelle, banzaï !!! 

J’attrape les freins, je sers mais trop tard, je me retrouve arrêté quelques mètres après la grosse bouée verte. Latérale, je descends pour pousser une petite marche arrière mais j’en bave un peu parce qu’en plus y’a de la pente, et Franky quand y m’a vu en freinage d’urgence, il a tracé rejoindre les autres. 

Bref je les rejoins à mon tour, garés sur le parking au milieu de nulle part, pas un troqué, rien je vous dis, traître ! si y’avais eu un panneau avec une tasse à café, mais non, là c’était limite mesquin ! 

Bon, on y va ? On va se le boire ce café ? Et là, c’est Aslel qui démarre pas… 

Etienne 34

Pour le retour pour nous c tranquille, beau temps un peu frais sur les cols (1100 mètres)
Etienne traîne un peu vous le savez il n’a pas sa dose de café (environ 2 litres).

Petite pause pipi pour Guillaume et oui bientôt la retraite. Nous redémarrons mais pas Franck sa zéph tousse mais ne crache pas 1 ,2,3,4 coups de démarreur mais rien. Guillaume arrive voir, prend la clé ouvre le réservoir et donne un coup de démarreur et comme par miracle la mob se fait entendre.

Lolo

Allant à l’ouest

Dantesque, ce fut dantesque …jusqu’au bout !
La pluie du Morvan et de l’Auvergne réunis n’aurait pas mouillé le quart de ce que nous avons reçu ! Dantesque je vous dis, mais bien arrivés.

Les bretons et Jeazac ont quitté Pessat à huit heures comme prévu. A huit heures et demie, le téléphone de Zéph’O a sonné.
« Myriam a cassé son câble d’embrayage, tu n’aurais pas un vieux câble qui traînerait avec un serre câble ? »
« Je te rappelle » …
Myriam essayait d’imaginer comment repartir, comment revenir, comment faire…
« J’arrive avec un câble neuf. Spateve en avait un »
On a réparé sur le parking de l’inter.
On s’est embrassé, on s’est félicité d’être du Zéphyr Club.
Myriam souriait .0n était bien.
Plus tard on a piqueniqué à Châteauroux, on était très bien

Halte chez jeazac,

Seize heures, on s’affale sur la terrasse de Jeazac à côté de Langeais. Un bain de soleil, deux cafés, de belles effusions et nous abandonnons Fred la larme à l’œil.

Nous descendons le cours de la Loire par la rive nord. Magnifique ! Saumur, Angers puis l’autoroute vers Nantes. 

A Ancenis premières gouttes, à Nantes le déluge, il fait presque nuit. La mousson, le déluge, la cataracte.

A la Roche Bernard, à la station essence, on explose d’un rire complice à nous voir ainsi. Un super moment. Plus tard dans un café, on se change pour du sec. Dernier au-revoir … déchirant.

Par peur de trop d’intimité on a remis nos casques. On sait qu’un peu plus loin je laisserai la mort dans l’âme Phil, Lib et Gégé poursuivre quand je remonterai vers le Nord.

Sortie vers Questembert, dernier geste de la main…dernier. Il continue de pleuvoir, il fait nuit, je suis désormais seul. Au moins on ne verra pas les gouttes de pluie qui roulent sur mes joues. 

Après un premier égouttage de 24 heures qui m’a inondé le garage nous sommes passés en mode séchage à l’extérieur.
La moto, elle, n’a pas bougé : je l’ai posée en arrivant à l’entrée du garage pour qu’elle égoutte vers l’extérieur et depuis elle est restée chargée où elle a été posée.
Mais ça va se faire sans retard dès ….. demain.

Briconaute