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, le il y a 2 années.
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Sujet
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Hier matin, je ne savais pas que j’allais encore me ruiner pour un truc qui roule sur deux roues Mais la vie est ainsi faite que c’est comme ça, moi, j’ai bon c≈ìur, alors quand une moto est dans la détresse, j’interviens pour la sortir des griffes de son maitre qui n’a plus trop de points sur son permis et souhaite l’abandonner.. C’est une Yamaha BT1100 Bulldog de 2002, affichant à peine 40000 km, et à l’historique limpide depuis 2012, factures et tout et tout Deux clés d’origine, manuel d’utilisation, d’une grande propreté, deux Pilot Road 4 de 2019 en état de pneus qui n’ont pas beaucoup roulé, un top-case Givi, une bulle d’origine plus une bulle haute, et deux paires d’échappements, une d’origine et l’autre G&G On rajoute à ça un bloque-disque et la trousse à outil Kivabien Bon, j’ai bien deux trois idées derrière la tête (idées qui passent devant si je me retourne) en achetant ce poumon, qui est de voir si le train avant pourrait se monter plug and play sur un Vmax, si la roue arrière se greffe sur le couple conique du Vmax, si les couples coniques sont interchangeables, etc … Mais bon, hier, j’ai fait une petite cavalcade entre cols et lacs de 120 km qui m’a ravi, et de poumon sur le papier, forte de ses malheureux 65 cv et balèze de 250 kilos, la Bulldog est devenue dans mon esprit une moto que je me demande bien pourquoi je ne l’ai pas posée sous mes fesses plus tôt. Une révélation, en fait !
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Réponses
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En réponse à ROUTman77 (post 267418) ” il bave un peu pour un nom pareil?”
Non, et il ne mord pas non plus
Après le taf, je suis monté en selle pour un périple de 2h30, avec juste une pause photo au Lac de Guéry, Le Mont-Dore, Col de la Croix-Saint-Robert, Besse en Chandesse, Murol, Lac Chambon, Col de la Croix-Morand, re lac de Guéry … 149 km de virolos avec même un peu de route mouillée histoire de cracrater un peu les pots, et m’apercevoir que la protection des pieds est inexistante, la roue avant envoyant son lot de flotte juste là où il ne faut pas. Rythme sénatorial en poumpoumant tranquilou, et pourtant, j’ai fait le tour à 60 de moyenne, j’en suis encore étonné Ce moteur emmène son mode en souplesse et vibrations, sans en donner l’air, car j’ai évolué entre 2000 et 3500 rpm, jamais plus, jamais moins (en dessous, ça cogne un peu trop à mon goût, au dessus, ça vibre un peu trop à mon goût) En clair, c’est de 40 km/h dans les épingles en 3ème à 100 km/h dans les lignes droites en 5ème Depuis mon premier plein, j’avais fait 140 km de routes variées, à des rythmes un chouia plus élevés, incluant quelques pointes de vitesses, et 60 km en duo à rythme très très cool Le but était de tester cette fameuse réserve à décomptage automatique, et de relever la première conso Alors, j’ai attendu le passage en réserve plus longtemps que prévu, je l’attendais vers 250 km, et finalement, il a fallu patienter jusqu’à l’allumage du voyant à 309 km ! A partir de là, le décompte a commencé au tableau de bord, dans un premier temps en balbutiant, car la moto penchée en virage éteint le voyant, puis le rallume dans l’autre sens Je pense que ce système doit être fiable quand on roule sur le plat, mais en montagne, il faut une vingtaine de bornes pour que le voyant s’allume en permanence, déclenchant en continu le fameux décompte. C’est assez pratique, et je découvre ce décompte ingénieux, qui indique le nombre de km parcourus depuis le passage en réserve. Le livret d’utilisation fait état d’une réserve de 5,8 litres (c’est énorme), et un rapide calcul mental m’a permis de comprendre que je pouvais certainement rentrer sur Clermont avant de tomber en panne. Verdict de la pompe : 15,98 litres pour 351,9 km, soit un très beau 4,54 litres aux cent km. Pour un engin de 250 kg, c’est franchement bien. Comme le réservoir contient 20 litres, cela laisse augurer même des étapes de 400 km. Autre enseignement de la journée : 2h30 en selle, j’ai eu mal au cul, mais c’est une autre histoire. ‚Du coup, les 400 bornes d’une traite, ce sera avec un coussin sous le derche
On peut comparer cette meule à un tracteur Le moteur pourrait tirer une remorque de foin mouillé, et des fois, j’ai l’impression de m’arréter en changeant de rapport en ville, pis ça repart sur un coup de piston. ‚Rigolo !
Esthétiquement, c’est un joli patchwork d’autres motos, on dirait qu’elle veut ressembler à toutes. A laquelle elle vous fait penser en premier ? Moi, assez à une Guzzi 1200 Sport‚ ‚
A mon sens , ce cylindre qui prend la tengeante par rapport au côté bien rangé de la Bulldog , limite beaucoup la filiation . Ce serait alors une Guzzi ayant écopé de deux ans de camps de rééducation ches les voisins chintoïdes.
Bin oui, je n’ai pas trop cherché, j’ai pris la première image qui passait sur le fofo. J’aurais dû mettre la tienne, c’est qu’en ce moment, j’ai du mal à naviguer. Ça me gonfle.
Depuis que j’ai le clébard, j’ai fait la vidange d’huile avec remplacement du filtre, histoire d’être sûr de la chose Comme je ne trouvais pas l’emplacement du filtre tout seul, j’ai lu le manuel du propriétaire et appris qu’il y a un indicateur de changement d’huile, qui indique de le faire chaque 10000 km. Pas bête, mais il convient de le réinitialiser à chaque vidange. ‚Le filtre, quant à lui, est bien planqué, mais très accessible
On dirait qu’elle est neuve !! 
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