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- Ce sujet contient 97 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par ZephO., le il y a 4 années et 5 mois.
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20 mars 2020 à 20h55 #232610
En réponse à andre_damien03 (post 228907]15 jours de confinement !! Ca va suffire pour tout lire? :lol: :lol:”
Si c’est que 15 jours, non, mais ne soyons pas pessimistes …
20 mars 2020 à 20h54 #232609En réponse à lolo (post 228899]Tu peux nous faire un résumé :mdr :mdr”
C’est déjà résumé, j’ai beaucoup à dire sur le Vmax
20 mars 2020 à 20h11 #23260615 jours de confinement !! Ca va suffire pour tout lire? :lol: :lol:
20 mars 2020 à 19h09 #232598Tu peux nous faire un résumé :mdr :mdr
20 mars 2020 à 18h58 #232594Yamaha 1200 Vmax Je sais que vous l’attendez, cet essai, et que vous vous dites que je ne pourrais pas être objectif, vu que cette moto est mienne depuis des lustres et que je suis raide dingue de son moteur, mais c’est pourtant ce que je vais m’efforcer de faire Sans replonger dans le contexte historique de sa sortie et le cataclysme déclenché par la nouvelle venue, dont la ligne n’avait jamais été vue auparavant, dont la puissance annoncée était supérieure de 30 à 40 % aux gros cubes de époque, je ne vais la juger que sur ses réelles qualités (y en a) et ses nombreux défauts Un mot cependant sur le fait qu’aujourd’hui, sa ligne reste inégalée, quelquefois copiée, mais jamais un constructeur n’a réussi le même tour de magie. Même Yamaha avec sa copie en 1700 n’a pas pu retrouver le mélange de brutalité et d’élégance de la 1200 Petit tour de la bête pour s’apercevoir assez vite que l’équipement est plutôt haut de gamme, avec notamment une commande d’embrayage hydraulique, un cardan, et une finition de bon aloi. Le cadre passe très près du moteur, à peine visible par endroits, c’est du beau travail d’intégration La selle est basse et très confortable pour le pilote, dotée d’un cale-cul proéminent, la passagère devant se contenter d’un strapontin qui privilégie le look au confort, quelquefois calée elle aussi par un sissy-bar bienvenu, souvent présent, mais qui n’est pas d’origine. Elle a les jambes peu pliées, ce qu’elle apprécie particulièrement Les pieds reposent bien à plat par terre, le guidon tombe idéalement sous les mains, les rétros sont bien écartés et permettent une rétrovision de qualité Devant les yeux, un petit compteur de vitesse aux contours chromés du plus bel effet, et sur le faux réservoir, encore plus petits, le compte-tours et le manomètre de température d’eau, plus les voyants habituels. Tout cela sur fond blanc dénote par rapport aux tableaux de bords habituels, et sincèrement, tout ce qui se situe sur le faux réservoir est assez illisible en roulant, car obligeant de quitter vraiment la route des yeux. Une sacoche de réservoir posée là-dessus finit de tout planquer, et il ne reste alors que le compteur de vitesse à lire de temps en temps. Contact ! Le moteur s’ébroue dans un grondement inconnu, genre bicylindre en V, mais en plus fouillis, pas franchement beau, mais intriguant. Ce n’est que quand le ralenti peut enfin se stabiliser, assez rapidement d’ailleurs et si l’on a choisi de réduire ce régime au minimum, qu’on retrouve le poum poum caractéristique des gros moteurs V2, tout de force tranquille. La première passe dans du beurre fraîchement baratté, mais pas trop mou, sans aucun claquement, comme c’est courant chez Yam. On là¢che l’embrayage doucement car le moteur sait bouger la mob sur le ralenti, bien qu’elle fasse son poids, qui d’ailleurs se laisse facilement oublier dès les premiers tours de roue, car la bestiole est très équilibrée, et son centre de gravité placé bien plus bas qu’un classique 4 cylindres en ligne, grà¢ce à une volonté farouche des ingénieurs à placer tout ce qui est lourd le plus bas possible et à reporter le léger au dessus. En témoignent l’implantation du réservoir d’essence sous la selle et la boite à air en lieu et place du réservoir traditionnel Deuxième, troisième, etc, tout cela se fait dans un velouté velu, c’est à dire que c’est très doux, mais qu’on sent bien que dès les bas régimes, le moteur emmène son petit monde sans forcer le moins du monde. En ville, on peut cruiser en cinquième à 50 sans aucun souci de cognement des pistons, avec la sensation de ne pas avoir à rentrer de rapport pour accélérer si besoin. Le Vmax, c’est avant tout un moteur, et quel moteur ! Je n’en connais pas d’autres qui donne autant de sensations, mais attention, il y a de nombreuses configurations. Sur le mien, modèle 1997, la puissance annoncée n’est que de 95 cv, à cause du bridage de l”époque, qui interdit aux boisseaux des carbus de remonter à fond. Sur les versions les plus puissantes, la puissance est soi-disant de 145 cv, ce qui n’est pas la même chose. Or donc, avec le mien, on reste un peu sur sa faim à partir de 6000 t/mn, puisqu’à ce régime, la puissance décroit fortement et que les km/h peinent à augmenter. Cela revient à dire qu’à partir de 200 compteur, faut plus attendre grand chose de la bête, et que les accélérations, bien que copieuses, n’ont rien d’extraordinaire. Pas terrible en fait, bien décevant même pour celui qui s’attendait à connaître des poussées bien plus vives. Reste que sur la plage d’utilisation normale, disons de 50 à 150, les chiens n’arrivent quand même pas à pisser sur les roues et que ça tire bien sur les bras. La conso s’établit à moins de 6 litres aux 100 sur route, ce qui autorise des arrêts tous les 200 à 230 km sans appréhension, malgré le petit réservoir de 15 litres, qui n’est pas en soi une solide réserve pour qui envisage de voyager. Voyager, justement, c’est une chose tout à fait envisageable sur cet engin, qui a démontré qu’il ne nécessite que peu d’entretien et demeure très fiable. Pour les sensibles du bulbe rachidien, un petit saute-vent et tout va bien, mais pour les irréductibles de l’air en pleine poire, faudra jouer des cervicales à tour de rôle pour s’accrocher au guidon comme on peut si l’on ne veut pas avoir à recourir aux soins intensifs d’une belle infirmière à l’étape. Bon, perso, je n’ai rien contre les infirmières qui font un métier formidable et donc, je me suis longtemps passé de saute-vent. L’échappement d’origine est plutôt, voire trop, discret, et la musique émise est caractéristique d’un V4, ce que l’on aime ou pas. Convaincu que le Vmax est une bonne moto ? Il est donc temps de passer au chapitre des [strike]défauts[/strike] capacités routières Ça y est, j’ai le moteur bien en main, à moi les petites routes z’ensoleillées (sous la pluie, c”est plus tard, c’est assez conseillé de commencer sur le sec, avec un Vmax). Enfin, bon , c’est comme on veut, y en a bien qui sautent à l’élastique du haut d’un tabouret …, à ceux là, j’ai pas de conseil à donner Ben, pourquoi, j’ai pas pris le premier virage correctement alors que j’ai tout fait comme d’habitude ? Bin, parce que le Vmax oblige à un temps d’adaptation Le regard n’y fait pas grand chose, tant qu’on a pas pigé que ça tourne en agissant sur le guidon, c’est à dire en gérant habilement la pression appliquée du bout des paumes sur celui-ci, y a pas, la bête file tout droit, la faute à cette :badlang de fourche trop inclinée, qui redresse la moto dès que ça roule. Bon, une fois qu’on a compris le truc, c’est possible de prendre un virage, hein, même de les enquiller à bon rythme, hein, même de comprendre vite fait qu’en cas de freinage en courbe, ça va se redresser, c’te affaire, beaucoup plus vite que le manche d’un rà¢teau sur lequel tu marches et qui te pète dans la poire sans crier gare. Le Vmax, ça s’apprend, et aux ignares qui disent que ça tient pas la route, je rétorquerais simplement que si, justement, ça tient toute la route. Le Vmax, c’est une usine à sensations, et encore, j’ai pas parlé du freinage, qu’on ne peut pas qualifier d’inexistant. En tout cas bien meilleur que celui d’une mobylette, il a un peu de mal à stopper les ardeurs du moulin, et gaffe à bien anticiper. Son feeling est nul, et ça freine fort, oui, à condition de tirer comme un goret sur le levier. Le frein arrière, quant à lui, est beaucoup plus mordant, et il faut le caresser avec gentillesse sous peine d’un bon blocage de la roue arrière générateur lui aussi de sensations , surtout si c’est à l’entrée d’une courbe qu’on avait entreprise avec l’insouciance qui caractérise le motard mononeuronique Dois-je aller plus loin dans la description onirique et reptilienne de ma moto préférée, ou bien ?
17 mars 2020 à 13h15 #232384Bravo Zéphyro bien résumé ,j en suis complétement dingue ,elle a tout pour plaire ,aussi les 16 soupapes .Le freinage est d époque c est sur mais le son rageur de son moteur me chatouille les oreilles .L année dernière en revenant du Jura avec Etienne on s est pris une bonne saucée mais c était supportable avec le carénage :motosport C est une superbike :clin3D
17 mars 2020 à 10h52 #232376Kawasaki 900 Ninja (GPZ900A1 ou A2) Je laisse à Lolo, s’il en a envie, le soin de compléter cet essai, car il est diplômé en Ninjarologie Alors, que dire de cette belle moto, qui aujourd’hui encore, s’insère sans aucun souci dans la circulation ? La finition est plutôt soignée, tout le bazar de cà¢bles et de durites est planqué sous les plastiques du carénage. Donc rien ne dépasse, et c’est tant mieux. L’ aérodynamique est très étudiée, et à l’usage, la protection du pilote est très bonne, surtout avec la bulle haute. Attention, l’engin développe ses 115 chevaux, et les vitesses légales se dépassent très, très facilement sans trop s’en rendre compte. Le buste et la tête et les jambes ne subissent que très peu la pression de l’air, et donc, la sensation de vitesse s’efface naturellement. Au moment de freiner, la différence avec une moto moderne est flagrante, faut tirer comme un à¢ne sur levier, et ça freine fort sans progressivité. Bon, l’essentiel c’est de s’arrêter, hein ! On lui pardonne, y avait qu’à pas aller aussi vite aussi, on est en présence d’une vénérable mémère qu’il s’agit de respecter. Le moteur est très souple, acceptant sans broncher de rouler et de reprendre mollement à bas régimes, très linéaire jusque vers 5500 t/mn, et à partir de là, il se passe quelque chose de très agréable, genre poussée continue jusqu’à la zone rouge, et s’agit de surveiller le compteur, parce que la vitesse de pointe est plutôt élevée, genre 250 km/h, ça cause, mais l’avantage, c’est que ça devrait permettre de taxer les bleus. Je laisse Lolo tenter l’expérience, moi, j’ai plus de Ninja La boite de vitesse est parfaite, pas de klonk au passage de la première, et comble de bonheur, après avoir passé les cinq premiers rapports, ben, y en a encore un, chose peu commune pour une moto de 1984. Le pneu arrière [strike]était trois, tiens c’est bizarre pour un deux roues ![/strike] est étroit (130), et la vue de sa croupe ne permet pas de déterminer qu’il s’agit d’une moto puissante et rapide. La consommation s’avère très raisonnable au rythme routier, dans les moins de 6 litres aux cent, et le réservoir de 22 litres permet de longues étapes, sans avoir spécialement mal nulle part, parce que la selle soigne les parties charnues, que le guidon tombe parfaitement sous les mains, que les jambes sont pliées juste comme il faut. D’ailleurs, pour les man≈ìuvres à l’arrêt, le rayon de braquage est très court et les pieds posent bien par terre, deux incontournables de la maniabilité dont les motos modernes feraient bien de s’inspirer. Cette moto est une réussite sur le plan de la tenue de route, plus on va vite, plus elle se rive sur ses trajectoires, et donc, en corollaire, elle n’est pas d’une vivacité terrible. La faire tournicoter sur une route de campagne bien viroleuse impose de prendre en main la situation et de lui montrer qui est le patron, mais elle comprend vite. Et le pilote comprend aussi rapidement qu’il doit anticiper les nids de poule, les trajectoires et les freinages, après tout, c’est qui qui commande, hein ? Pour le reste, on peut avoir du plaisir à admirer ses lignes intemporelles et si caractéristiques, à se délecter de sa technologie très novatrice à sa sortie : première moto de série à six vitesses, premier 4 temps 4 cylindres de série à refroidissement liquide, premier moteur de série à 4 cylindres à distribution latérale, un des premières aussi à planquer démarreur et alternateur derrière le bloc cylindres, avec un résultat surprenant (moteur d’à peine plus de 40 cm de large), etc … Moi, je n’aime pas rouler avec cette moto, et c’est pour cela que je l’ai vendue, elle ne correspond pas à ce que j’aime, mais je comprends Lolo qui en est totalement amoureux, car elle a des côtés très attachants. Et puis, elle est la première d’une longue lignée de Kawa, bien plus longue de la lignée des deux temps de la génération précédente, alors, on peut aussi la vénérer pour cela.
15 mars 2020 à 10h36 #232255Kawasaki W800 Ah, qu’elle est belle, cette petite moto qui ressemble à s’y méprendre à son ancètre W1 de 1965, avec quelques ingrédients en plus comme notamment l’injection Avec elle, on replonge direct quelques années en arrière, pour s’apercevoir que nos anciens avaient bien de la chance de rouler le nez au vent sur des engins très agréables Petite, elle l’est, largeur, longueur, c’est moins qu’une zéphyr Pas de starter, c’est une injection, mais elle s’ébroue sans dépasser 1500 t/mn, pour régulariser le ralenti très vite. Le son est assez grave, ce qui ne déplait pas à mes oreilles musicalement affutées, mais bien étouffé par les deux silencieux qui renferment chacun leur catalyseur. C’est un tour de force esthétique de cette moto, d’arriver à conserver le look d’une ancienne, sans la marmite à fumées habituelle désormais courante sur nos engins catalysés. Avantage esthétique et pratique, puisque du coup, la béquille centrale est conservée. On l’enjambe aussi facilement que si l’on grimpait sur un tabouret, car la selle est basse et étroite à l’entrejambe, laissant l’espace libre à d’éventuelles excentricités estivales sans coincements excessifs. Le guidon tombe sous la main, les commodos reprennent l’essentiel, mais dans un style ancien qui est … très beau. Les compteurs sont très lisibles, mêlant l’analogique et le digital, et indiquent ce qu’il faut, même l’heure si l’on veut, en toute simplicité, sans la prise de tête des choses modernes trop compliquées. Ici, pas de choix de cartographie moteur, ni d’ABS, ni ‘antipatinage, tout cela ne servirait à rien, car franchement, le moteur n’est pas un modèle de violence Justement, le moteur, vas-y passe la première, le voyant de point mort s’éteint, mais pourquoi n’y a t-il pas de klonk ? Pourtant, c’est bien une Kawa … Tout est doux sur cette moto, et le moteur ronronne du ralenti à la zone rouge, difficile à atteindre, parce que tout simplement, son plaisir, à ce moteur, c’est d’enrouler tranquillos à mi régimes, ce qu’il fait parfaitement. 48 cv seulement, diront certains l’air moqueur, mais alors comment se fait-il que bien menée, c’est pas si facile de suivre cette W800 ? J’ai la réponse, toute bête et tellement évidente : le 0 à 100 en trois secondes et la vitesse maxi à 300 km/h, ça ne sert pas à grand chose. Justement ce qu’elle fait très bien la W800, c’est de naviguer jusqu’à 150 km/h avec l’aisance d’une moto facile à emmener. Au delà, elle fait vite comprendre qu’il n’y a pas que son look qui est ancien. Elle commence à se dandiner, à tester l’expérience de son pilote à gérer une tenue de route que ne connaissent pas les moins de 50 ans. Bref, même si elle peut afficher un beau 180 au compteur, la vitesse, c’est pas son truc, et pis c’est tout. Elle ressort pourtant des virages avec force et son moteur longue course possède une allonge étonnante. Le frein moteur est très présent, et faire une balade tranquille sans user plaquettes et mà¢choires de frein est plus qu’envisageable L’aiguille des km/h grimpe plus vite que celle du compte-tours, enfin presque, comme si un t/mn de gagné, c’était un km/h de plus Un demi-tour à faire ? C’est la championne du rayon de braquage ! Un trottoir à grimper, un escalier à descendre ? Pas de soucis, ses suspensions souples et sa garde au sol font merveille. Elle fait le boulot comme un gros trail, mais avec une selle basse qui permet les approximations et les rattrapages du pied Avec elle j’ai redécouvert plein de trucs oubliés depuis que je me suis persuadé à tort que plaisir à moto était synonyme de puissance, il y a de nombreuses années. C’est que du bonheur, cette meule, avec sa gueule d’amour qui interdit d’aller à la boulangerie sans prendre du temps à discuter avec l’un ou l’autre petit vieux qui y voit une merveilleuse restauration. Dans ces cas là, pas la peine de gà¢cher son plaisir en lui avouant qu’elle est presque neuve, il vaut mieux lui laisser sa part de nostalgie. La conso ? Vouarff !! On fait facile 300 bornes avec le réservoir de 14 litres, et encore, y a de la marge, et en plus, on y colle de l’E10 parce que c’est marqué sur le livret d’entretien, sans se poser de question. L’entretien ? Tension et graissage de la chaîne, une vidange de temps en temps, et c’est marre … Allez, deux défauts quand même, c’est le duo, qui ne peut se faire qu’à un train de sénateur, la faute à un freinage un peu juste et donc brutal si on chope les freins musculeusement et des suspensions trop souples. Je l’ai mise en vente, mais j’hésite encore …
15 mars 2020 à 10h05 #232252Finalement, pour les essais, ça risque d’être compromis avec cette histoire de virus à la con. Mais l’heure n’est pas à se lamenter de ne pouvoir essayer des motos moches (enfin, pas toutes …)
14 mars 2020 à 18h15 #232233Kawasaki 1100 Zéphyr Oui, je sais, c’est pas une neuve, mais je la connais bien, alors, y a pas de raisons qu’elle passe à côté des essais. La 11, c’est la plus grosse des zéphyr, elle est belle avec son petit cul emblématique, son réservoir rondouillard et ses compteurs chromés bien en vue En selle, les pieds reposent tous les deux par terre, le fessier se délecte d’un reposoir large et moelleux, le guidon tombe dans les mains naturellement Contact (faut mettre le starter, pas comme sur ces saloperies d’injection), le moteur s’ébroue immédiatement dans un grondement qui ne peut cacher la présence de quatre cylindres en ligne. Pas question de rentrer la première tant que le ralenti n’est pas stabilisé, sous peine d’un violent Klonk désagréable, mais ensuite, c’est dans du beurre salé sorti du frigo depuis une heure que ça passe. L’embrayage hydraulique est très doux, l’accélérateur aussi, cette moto fait dans la volupté (d’ailleurs, chaque fois que j’ai volupté en selle, ça s’est très bien passé) La moto est très équilibrée, non piégeuse, se laisse mener du bout des doigts, accélère correctement et le moteur grimpe allègrement dans les tours, mais il est plutôt linéaire, et il ne faut pas compter se faire botter le train en cours de route. Bonne reprise en cinquième à 80 km/h, mais sans plus, sinon, faut rétrograder, ce que la boite fait avec volonté. On est vite à 150 quand même, s’agit de faire gaffe à cette fausse molle, et de regarder l’aiguille du compteur, qui est d’ailleurs fort joli, mais je me demande si je ne l’ai pas déjà dit ça. Le freinage est plutôt feignasse, faut bien tirer sur le levier, mais finalement suffisant tant qu’on essaie pas de suivre Eddy Lawson, ce que n’a jamais démenti Kenny Roberts. Il est possible de bloquer l’arrière en attaquant comme un goret ou sur un freinage d’urgence, mais l’avant, cela me parait très difficile, y a quand même un manque de mordant évident par rapport aux motos actuelles. La conso est plutôt réduite, compter moins de 6 l aux 100 en moyenne Moto d’ancienne génération, elle laisse voir dans son décolleté un superbe moteur aux rondeurs affriolantes et aux ailettes proéminentes. L’essai de motos modernes n’empêche pas, loin de là, de regrimper sur la 11 avec un plaisir infini, d’autant qu’elle peut accueillir un (e) passager (ère) dans des conditions de confort qui ne remettront pas en cause la vie de couple. Une vraie bonne moto, mais sans ABS (enfin, si, mais non, enfin je me comprends), et sans injection, et si belle, avec ses jolis compteurs …
14 mars 2020 à 9h22 #232212:bravo Un grand Merci à toi !! :bravo Ca fait plaisir de lire tes retours, avec cette franchise et cet humour poîîîlant !! : -D Ca donne presque envie de revendre nos Zéphyrs et de voir quelque chose d’autre…. (J’ai essayé il y a quelques années, ça marche pas… à chaque fois je reviens dessus… :-P) J’attends avec impatience la suite !!!
14 mars 2020 à 8h46 #232210En réponse à andre_damien03 (post 228468]Ca c’est des choses qu’on aimerait lire dans son moto revue…….!! ( surtout quand ca pète sur la toile cirée )”
C’est dans “Modes et travaux” Bon, j’ai à faire là, alors, les prochains essais, faudra attendre la semaine prochaine, KTM 790 et 1290 Duke, Husqvarna 701, et Kawasaki pour un essai à ma façon de la Z900RS, s’agit de faire exploser le nombre de lecteurs
13 mars 2020 à 12h32 #232167En réponse à ZephyrOliv (post 228461]Merci Feelooz ! Mes talents littéraires sont à peu près au niveau de mes talents de pilote, c’est à dire peu de chose. Ce que la presse ne vous dira jamais, effectivement, je peux le balancer. Mes sensations sont les miennes, s’agit aussi d’avoir un ≈ìil critique vis à vis d’elles Allez, un scoop ! Feu rouge sur deux belles files, Yves à droite sur la Speed Twin de 97 cv pour environ 280 kilos avec le bonhomme et le carburant, moi à gauche sur la Rocket de 167 cv pour plus lourd, environ 400 kilos Pas de képi en vue. Feu vert, gaz en grand ! La Speed Twin décolle et me met immédiatement 5 m que je n’ai pas pu combler, malgré ma bonne volonté évidente. Pourquoi, alors que cette moto te colle les rouflaquettes derrière le derche à la moindre sollicitation de la poignée, d’une manière aussi velue qu’une araignée amazonienne centenaire et jamais épilée ? Le rupteur, mon cher, car la bête rugit jusqu’à 6500 t/mn, et pas plus, juste le temps de recoller au cul de la SpeedTwin, qui elle, profite d’une belle allonge. Et au moment où la petite semble se faire déposer par la puissance démoniaque de la grosse, paf, ça coupe, faut changer de rapport, et la garce en profite pour te recoller dix mètres jusqu’au moment où la raison impose de freiner. Ah ça si la Rocket grimpait dans les tours comme sait le faire mon Vmax, elle déposerait tout ce qui bouge au feu vert, mais non …. Frustration !!! Par contre, 80 km/h en sixième on met les gaz en grand, et la Speed Twin disparaît dans le rétro à la vitesse d’un pet qui fuse sur une toile cirée. Moteur en béton, mais le poids, le poids, c’est l’ennemi du deux roues, même hyper moderne, on ne contourne pas les lois de la physique”
Ca c’est des choses qu’on aimerait lire dans son moto revue…….!! ( surtout quand ca pète sur la toile cirée )
13 mars 2020 à 11h03 #232160Merci Feelooz ! Mes talents littéraires sont à peu près au niveau de mes talents de pilote, c’est à dire peu de chose. Ce que la presse ne vous dira jamais, effectivement, je peux le balancer. Mes sensations sont les miennes, s’agit aussi d’avoir un ≈ìil critique vis à vis d’elles Allez, un scoop ! Feu rouge sur deux belles files, Yves à droite sur la Speed Twin de 97 cv pour environ 280 kilos avec le bonhomme et le carburant, moi à gauche sur la Rocket de 167 cv pour plus lourd, environ 400 kilos Pas de képi en vue. Feu vert, gaz en grand ! La Speed Twin décolle et me met immédiatement 5 m que je n’ai pas pu combler, malgré ma bonne volonté évidente. Pourquoi, alors que cette moto te colle les rouflaquettes derrière le derche à la moindre sollicitation de la poignée, d’une manière aussi velue qu’une araignée amazonienne centenaire et jamais épilée ? Le rupteur, mon cher, car la bête rugit jusqu’à 6500 t/mn, et pas plus, juste le temps de recoller au cul de la SpeedTwin, qui elle, profite d’une belle allonge. Et au moment où la petite semble se faire déposer par la puissance démoniaque de la grosse, paf, ça coupe, faut changer de rapport, et la garce en profite pour te recoller dix mètres jusqu’au moment où la raison impose de freiner. Ah ça si la Rocket grimpait dans les tours comme sait le faire mon Vmax, elle déposerait tout ce qui bouge au feu vert, mais non …. Frustration !!! Par contre, 80 km/h en sixième on met les gaz en grand, et la Speed Twin disparaît dans le rétro à la vitesse d’un pet qui fuse sur une toile cirée. Moteur en béton, mais le poids, le poids, c’est l’ennemi du deux roues, même hyper moderne, on ne contourne pas les lois de la physique
13 mars 2020 à 8h39 #232156L’intérêt des essais d’Oliv’, c’est bien évidemment qu’ils sont objectifs; pas besoin, comme beaucoup de journalistes de faire des courbettes aux marques, et qu’ils sont très pertinents : le ressenti est celui du motard “normal”; pas celui du gars payé pour rouler à longueur d’année sur tout ce qui sort des usines. Ajoutons à ça qu’ils sont très bien écrits, autant point de vue style que contenu, et que cette tirade pourrait figurer en rubrique fayotage. Mais la rubrique fayotage, c’est pour déconner, là, je déconne pas (si si, ça peut arriver). Oliv’ tu voudrais pas essayer …. Euh….. TOUT ? Juste un dernier mot: merci.
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