Les Zessais de ZephO et des Zôtres

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15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 98)
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  • #235132

    En réponse à lolo (post 231432]C est dingue comme on peut tomber amoureux d un type ou modèle de moto ,toi la vmax ,moi la ninja .ça n empèche pas d aimer d autres motos bien sur c est un peu comme avec les femmes MDRLOL MDRLOL MDRLOL”

    Nan, Lolo, toi c’est de l’amour, moi, c’est de la pure objectivité :whistle: :whistle: :whistle:

    #235131

    C est dingue comme on peut tomber amoureux d un type ou modèle de moto ,toi la vmax ,moi la ninja .ça n empèche pas d aimer d autres motos bien sur c est un peu comme avec les femmes MDRLOL MDRLOL MDRLOL

    #235130

    En réponse à lolo (post 231430]Elle est jolie dans cette livrée ;)”

    C’est la livrée des modèles 88, avec pots noirs ou chromés, et écopes noires, c’est celle que je préfère En 2005, pour la version 20ème anniversaire, elles sont sorties (aux Etats-Unis), en version pareille et jantes noires, très belles aussi Car n’oublions pas que la Vmax est intemporelle, vendue en Europe pendant 18 ans, une sorte de record

    #235129

    Elle est jolie dans cette livrée ;)

    #235112

    Une petite video où l’on parle presqu’aussi bien que moi de la Vmax En rouge et noire, j’adore ! Video Vmax

    #232682

    Donc, qu’est-ce qui peut bien faire que j’aime cette moto : 1 – la tenue de route déroutante 2 – le freinage d’un autre à¢ge 3 – le moteur bridé 4 – autre Autre, chers lecteurs, puisqu’en effet, à force de modifications, aujourd’hui, même si la tenue de route reste affaire de connaisseurs, le poids largement revue à la baisse de la bête et le freinage confié à du très bon Brembo rassure le pilote, et le moteur a subi quelques améliorations très simples pour lui faire retrouver ce qui a fait sa légende. Contact ! Le moteur s’ébroue dans le son grave de son échappement 4 en 1 inox et silencieux carbone, laissant présager qu’il y a là dedans un bon paquet de canassons qui ne demandent qu’à sortir des box pour se dégourdir les sabots. Et ça se vérifie très rapidement. Loin de peiner à passer la barre des 6000 t/mn, c’est justement là qu’il se passe un truc vraiment inhabituel. Le compte-tours s’affole et bondit au delà de la zone rouge marquée à 8500 t/mn, il faut rendre la main et changer de rapport très vite pour ne pas franchir allègrement les 10000 t/mn, car le moulin ne semble pas réguler quoique ce soit La première impression est que l’embrayage a patiné, c’est ce que l’on pense avant de jeter un ≈ìil sur le compteur de vitesses qui lui aussi a grimpé aussi vite que Robert Bidochon sur sa dulcinée. C’est ainsi que les limites se franchissent, passer de 80 à 150 en cinquième est affaire de peu de temps, et sauter quatre à cinq voitures d’un coup n’est qu’une formalité Au guidon, on s’accroche plus ou moins, le regard concentré sur la route ou tout s’accélère, le derche bien calé au fond de la selle. Ce moteur, quand il ne tracte pas, il pousse, C’est un peu comme si on avait en permanence un gros élastique au cul, tendu vers l’avant (pas genre ficelle de string, hein, plutôt strong, l’élasto), faut que ça avance, y a pas de répit. Sa plage de fonctionnement, c’est ça qui est incroyable, c’est vraiment du ralenti à plus haut que la zone rouge, c’est ce qui fait qu’on s’attache à l’engin. Rouler au rythme d’un sénateur bien dodu en vacances, dans le poum poum jouissif du moulbif ronronnant dans le ouaté, enchaîner les courbes à bon rythme en cinquième sans jamais rétrograder, passant du son grave des bas régimes aux aigus stridents de la zone rouge, faire des bonds sur les premiers rapports, ce moteur sait chanter, promener, ruer, cavaler, accélérer bien sûr. Rentrer un ou deux rapports en courbe génère un plaisir intense, tant sonore que par le frein moteur procuré Dans mes critères de choix d’une nouvelle moto (qui ne remplacera pas la Vmax), plus que la puissance, c’est celle dont le plaisir engendré par le moteur sera le plus approchant du V4 du Vmax qui l’emportera. Un moteur avec une belle allonge, un truc qui n’incite pas à aller au rupteur, qui générera de bonnes sensations, qui ne semblera jamais vouloir s’essouffler. Ceux d’entre vous qui n’ont jamais goûté au Vmax (non bridé) peuvent le faire en sachant qu’il y a un fort risque d’addiction, mais que ce n’est pas grave. J’ai connu plein de motards qui n’ont pas aimé l’essai, mais jamais à cause du moteur, et chaque fois que je remonte sur mon Vmax, même après avoir essayé une moto plus puissante, j’ai la même réflexion :”tout de même, ce moteur …”

    #232680

    Tu raconte bien………..:bravo

    #232679

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur mon Vmax, c’est ICI que ça se passe Alors, donc, tout le monde a compris (enfin ceux qui ont lu jusqu’au bout, que je remercie vivement de l’intérêt porté à ma prose bucolique et rébarbative, bien que réjouissante et soporifique) Notons que cette prose, je pourrais aussi la faire en vers si j’aimais cette couleur “àî, Vmax, destrier fidèle au gros c≈ìur Fruit du cerveau fertile d’un bon ingénieur Que de doux beaux runs et burns gorgés de la peur Des routes, le fief et menteur, celui qui nie meurt” je continue en prose, je crois que c’est mieux, non ?

    #232667

    En réponse à SDab (post 228946] Elle te va bien cette Triumph :clin3D”

    Absolument pas, je suis très déçu par le moteur et la position est à chier

    #232653

    En réponse à serge87 (post 228941] (…) La garde au sol était limitée (mais sûrement bien moins que celle d un de harley) , obligeant à casser sa ivresse en entrée de virage ”

    Attention, Serge a raison : rouler bourré, oui, mais en ligne droite uniquement.

    #232645

    En réponse à ZephyrOliv (post 228445]La Rocket3 Inutile de dire qu’elle impressionne par ses dimensions et ses caractéristiques. Le moulbif n’est autre qu’un trois cylindres en ligne longitudinal de 2500 cm3, rien que ça C’est deux fois le Vmax, presque trois fois une Z900 RS en cylindrée 167 cv, 221Nm de couple, une valeur jamais vue sur un deux roues de série. S’installer à son guidon, c’est une plongée dans un monde inconnu. Mais parlons d’abord de la bête. La finition est absolument sans reproche. De nombreuses pièces d’alu spécifiques ont été crées. Aucun cà¢ble n’est visible, aucun boulon ne dépasse, et si on en voit bien quelques uns, ils ont le bon goût de présenter des empreintes BTR et des têtes bombées. L”équipement de série est dantesque. Les freins, ce qu’il y a de mieux actuellement, ABS même en virage, freinage couplé avant arrière au levier, fourche réglable dans tous les sens, comme l’amortisseur arrière, monobras oscillant à cardan et pneu de 240, l’avant étant déjà aussi gros que le pneu arrière d’une zéphyr, avec 150 mm de large. Le tableau de bord est réglable en inclinaison, les commodos rétroéclairés, les poignées chauffantes. Les repose-pieds passager disparaissent le long du cadre une fois repliés. Cette finition, on ne la trouve à ma connaissance que chez MV Agusta ou Triumph, c’est somptueux ! Allez, contact ! La clé reste dans la poche, la moto ne peut être démarrée que si l’on se trouve à proximité, d’un coup de pouce sur le … coupe-circuit, tout en débrayant. Petit réglage des rétros en bout de guidon, comme la SpeedTwin, je passe la première sans clonk, ni choc, c’est graissé au beurre de Normandie. L’embrayage assisté décolle la bestiasse, il suffit de lever les panards qui étaient bien à plat par terre et de les installer sur le repose-pieds un peu en avant (j’ai pas l’habitude), et roule poupoule. L’engin fait 300 kilos bien tassés, et se mène comme un vélo. Aucune appréhension, on me l’avait dit, mais je ne voulais pas le croire. Les ingénieurs de Triumph ont réussi ce tour de force. La moto s’emmène aussi facilement, voire même plus facilement que la 11. Et le moteur, alors ? Bin, le son est un peu trop présent, ça vibre et en fait, c’est pas si agréable que ça à l’oreille. Un filet de gaz et hop, déjà le sixième rapport enclenché, quelques caisses à roulettes à longer pour se retrouver avec un joli ruban de bitume droit et vide devant les yeux. Alors, évidemment, la tentation est trop forte, et la poignée droite se laisse gentiment effleurer. Gazzzzzz, donc, et effectivement, on me l’avait dit aussi, c’est du brutal ! C’est du lourd, avec les sensations qui vont avec. L’engin est conçu pour faire des bonds, et il fait des bonds. La réponse à la poignée est immédiate, calant le cul dans le fond de la selle, étirant les bras, et concentrant le regard sur ce qui pourrait bien traverser Le frein moteur est très freinant, y a de l’inertie dans ce bloc, cela ne fait aucun doute. Comment cela pourrait-il être autrement alors même que chaque chambre de combustion est plus vaste que les plus gros mono en circulation ? Le freinage est sans reproche, mordant progressif et très puissant, et la bête ralentit ou s’arrête à la demande, c’est très sécurisant tout en ne nécessitant qu’un faible effort au levier. Plus loin, la route tournicote et là, je m’attends à avoir quelques difficultés à mener la grosse mémère avec tranquillité. Bin, passé le premier virage, j’ai attaqué les autres le couteau entre les dents, tellement l’engin est maniable et donne envie. Oublié le poids sur la balance ! Quand je pense à ma 1300 Godier-Genoud, du même poids, et au monde qui sépare ces deux monstres, j’en reste pantois. La bestiasse est tout à fait apte à circuler sur des routes tourmentées, c’est très étonnant, et chapeau bas aux ingénieurs de Triumph d’avoir réussi ce coup là. Y a quand même un truc qui fà¢che, et non des moindres, c’est la position de conduite Le guidon est trop large, trop avancé, pas assez cintré, les reposes-pieds sont trop en avant. je voudrais bien m’asseoir dix à quinze centimètres plus en près du guidon, mais cela reviendrait à enjamber le réservoir Du coup, pas étonnant que j’en prenne plein la poire à 130 km/h, le corps offert aux éléments de la façon la moins aérodynamique qui soit. Vraiment dommage ! Le tableau de bord est en couleurs, très lisible, ça change et ça relègue les antiquités en noir et blanc de chez Yamaha à l’époque des dinosaures. Une seule photo en dit long sur l’inadaptation de la mob à ma morphologie (ou le contraire) Mais cette moto, je l’achèterais rien que pour la mettre dans mon salon, c’est une sculpture sur roues, bien moins chère qu’une oeuvre de Rodin ou de Brancusi

    Elle te va bien cette Triumph :clin3D

    #232644

    En réponse à serge87 (post 228941]Souvenirs qui me restent de mon 1200 V-max que j avais acheté après l essai d un exemplaire full et équipé de supertrap. (un délire sonore !) Déception avec le bridage 100cv, sympa jusqu’à 4000tr puis très calme jusqu’à 6000 où il reprenait vie. La version full m avait arrache la tête à tous les régimes, sur n importe quel rapport. J avais un 1100 zzr très en forme(la V-max était dans le garage en 2nd moto) et a l époque je n avais pas voulu mettre cette 2nd moto dans l illégalité (quel con…) Le freinage était plus un ralentisseur qui rendait l idée d un freinage d urgence un peu angoissant. La garde au sol était limitée (mais sûrement bien moins que celle d un de harley) , obligeant à casser sa ivresse en entrée de virage Conso élevée. Dans les 8l même en balade. Mais une gueule à la fois bestiale et élégante indémodable.”

    C’est un bon résumé, qui introduit la possibilité de faire désormais un essai de mon Vmax actuel, qui a retrouvé une fougue certaine après quelques opérations visant à rétablir les performances d’origine de ce fantastique moteur Pour la conso, le tien devait avoir un pont court, donc avant 1993, qui induit des regimes de rotation élevés

    #232640

    Souvenirs qui me restent de mon 1200 V-max que j avais acheté après l essai d un exemplaire full et équipé de supertrap. (un délire sonore !) Déception avec le bridage 100cv, sympa jusqu’à 4000tr puis très calme jusqu’à 6000 où il reprenait vie. La version full m avait arrache la tête à tous les régimes, sur n importe quel rapport. J avais un 1100 zzr très en forme(la V-max était dans le garage en 2nd moto) et a l époque je n avais pas voulu mettre cette 2nd moto dans l illégalité (quel con…) Le freinage était plus un ralentisseur qui rendait l idée d un freinage d urgence un peu angoissant. La garde au sol était limitée (mais sûrement bien moins que celle d un de harley) , obligeant à casser sa vitesse en entrée de virage Conso élevée. Dans les 8l même en balade. Mais une gueule à la fois bestiale et élégante indémodable.

    #232619

    Si j ai bien compris qu est ce qui est mieux qu un Vmax : 2 Vmax :silly:

    #232616

    Yamaha 1200 Vmax, suite Bon alors la tenue de route et le freinage du Vmax, aujourd’hui, ça fait un peu désordre, vu que les mobs actuelles font ça à la perfection, mais on peut dire qu’un Vmax, pour 1985, année de la sortie de la bête, bin, ça tient la route et ça freine comme une moto des années 80, en un peu moins bien, sauf certaines qui sont pires, mais y en a pas beaucoup. Bref, le jeune permis d’aujourd’hui qui testerait cette moto se retrouverait dans l’idée que c’est franchement inconduisible, et n’aurait pas vraiment tout à fait tort Mais un [strike]vieux con[/strike] motard d’expérience comme moi pense plutôt qu’au moins, c’est pas du mou de veau, et toc, le jeune, y retourne sur sa pétrolette aseptisée, et après, il essaie de suivre, et retoc. De toute façons, il osera jamais doubler, ne sachant pas quelle trajectoire j’approximativerais dans chaque courbe, et dès la ligne droite venue, gniark, gniark, gniark, je ferais détaler le troupeau de bison et lui collerais un tel nuage de poussière sous le pif que Tchernobyl, à côté, c’est la s≈ìur de la fée Clochette face à King Kong. Bon, bref, j’en étais où, là ? Faut pas m’énerver avec la tenue de route légendaire du Vmax, après, je perds la pertinence du discours

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