Forums › Technique › Maintenance › Moteur et carburation › Démarrage d’un moteur de Zéphyr
- Ce sujet contient 4 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par spateve., le il y a 7 années et 9 mois.
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14 février 2017 à 14h18 #157155
J’ouvre ce sujet pour ne pas pourrir de posts des sujets plus d’actualité On se demande comment fonctionne la roue libre, la roue à galets, etc …. Pour bien apprendre il faut comprendre, et pour bien comprendre, inutile de rentrer dans les détails de fonctionnement d’un moteur. Il faut au contraire que les choses soient expliquées simplement. C’est ce que je vais essayer de faire, et tant pis si ça fait professoral ou rébarbatif, je fais de mon mieux, et de toutes façons c’est mieux que les feux de l’amour à la téloche.. Il y a plusieurs façons de démarrer un moteur, mais le principe est toujours le même, il s’agit de provoquer la rotation du vilebrequin, lequel va induire le mouvement des pièces du haut moteur, ce qui va, conjugué à l’étincelle des bougies et l’arrivée du mélange carburé, provoquer le démarrage du moteur. Pour démarrer, il faut donc une alimentation électrique des bougies, du carburant et forcer le moteur dans son mouvement. Partant du principe que nos Zéphyr disposent toutes d’une alimentation électrique aux bougies en état de fonctionnement et d’une alimentation correcte en mélange carburé des chambres de combustion, il suffit pour démarrer le moteur d’induire son mouvement interne Cela peut se faire comme le prévoit le constructeur, en appuyant sur le bouton du démarreur, mais aussi pourquoi pas d’une manière plus sportive en poussant la moto ou en la laissant s’emballer moteur coupé dans une descente, ou bien en entrainant la roue grà¢ce à un démarreur à rouleaux. Bien sûr, nos ancêtres les 650 Z étaient aussi pourvues d’un kick de démarrage, mais on n’en parlera pas ici, vu que les Zéphyr n’en ont pas. Comme on n’a pas toujours une descente à portée de roues, ni envie de pousser la meule, ni de démarreur à rouleaux, nous privilégions tous la simplicité du démarreur au pouce. A noter que nos Zéphyr disposent d’un système empêchant la boite de se mettre en seconde moteur si les roues ne tournent pas, ce qui ne facilite pas la tà¢che des adeptes de la poussette. Mais comment ça marche ce démarrage au doigt et à l’≈ìil (pas tout à fait à l’≈ìil d’ailleurs vu qu’il y aura consommation de carburant, et que le carburant n’est pas gratuit) ? Il y a plusieurs pièces rapportées au moteur pour le faire démarrer : – un démarreur électrique, qui est simplement un moteur électrique qui puise son énergie à la batterie – un embrayage de démarreur, chargé d’entrainer le vilebrequin lorsque celui-ci est à l’arrêt, et d’isoler le démarreur lorsque le vilebrequin se met à tourner sous l’action des éléments du moteur démarré. L’élément qui pose le plus souvent des soucis est cet embrayage de démarreur, mais on ne lui en voudra que moyennement parce que force est de reconnaitre que sa vie n’est pas facile, coincé qu’il est entre deux moteurs, l’un électrique (le démarreur) l’autre thermique (celui de la moto), mais aussi que sans lui, nous devrions faire beaucoup d’efforts pour démarrer nos moteurs, et compte nous sommes tous des feignasses ou des faibles femmes, nous irions tous à vélo. Comment que ça marche, c’te saleté d’embrayage de démarreur ? On ne peut plus simplement, en fait. Il est constitué de deux pièces principales : la roue libre et la roue à galets Le principe est le suivant : – la roue libre est solidaire du démarreur électrique – la roue à galets est solidaire du vilebrequin – les galets sont maintenus (moteur à l’arrêt) sur la roue libre par de petits ressorts, ce qui rend la roue libre et la roue à galets solidaires, et par extension, le démarreur électrique et le vilebrequin solidaires eux-aussi. C’est donc le mouvement initié par le démarreur qui imprime le mouvement du moteur, provoquant (si tout est ok du côté de l’allumage et de la carburation) le démarrage du moteur. – les galets ne peuvent plus coincer la roue libre lorsque le moteur tourne, du fait de la force centrifuge qui les repousse sur l’extérieur de la roue à galets, en comprimant les faibles ressorts qui les maintenaient plaqués sur la roue libre. A ce moment là, la roue libre et la roue à galets ne sont plus solidaires, ce qui permet au moteur de tourner sans entrainer à son tour le démarreur électrique, qui peut aller se reposer, il a bien travaillé. Est-ce assez clair, puis-je retourner à mon travail ?
14 février 2017 à 19h35 #157203Merci Zeph’O, c’était très clair, tu nous en fait plein d’autres comme ça et on ouvre un sujet pour les nuls qui s’intéressent à la mécanique (comme moi), faut dire que le forum à des pointures et les sujets ne manquent pas, mais la plupart du temps, je plane à 15 n≈ìuds quand j’essaye de suivre :laugh:
15 février 2017 à 2h51 #157216Pareil, niveau mécanique moteur j’y pige rien mais intéressant à lire et de comprendre son fonctionnement. C’est cool qu’il y est des gars qui tà¢tent dans ce domaine, ca peut en aider certains à réaliser les réparations et je vous admires car même avec votre aide, j’aurais du mal à ouvrir, mettre en pièces et remonter le bourin.
15 février 2017 à 5h32 #157222merci Zepho ! Je sais pas si je vais pas finalement choisir les feux de l’amour :S J’imaginerais bien un post sur tout le tintoin électrique d’une moto :ange
15 février 2017 à 8h45 #157247Alors là Zepho ,j’ai tout compris,c’est bien expliqué ! Mais le bidon de lait ,quand tu arrêtes de le tourner au dessus de la tête !!!:bravo
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