Graisse de chaine

Voila quelques lurettes de cela , nous avions partagé une conversation sur le graissage de chaine et les graisses à mettre en ≈ìuvre. Ayant un voyage sur le feu , je me suis dit qu’il ne serait pas vain de tester en configuration réelle deux techniques qui avaient été évoquées : La graisse en bombe et la graisse en tube. Je m’attendais à rencontrer des conditions pluvieuses sur des routes sollicitant fortement les suspensions et donc la tension répétée de la chaine de transmission . J’avais donc choisi pour mon test une graisse en tube spéciale roulement, résistant aux températures élevées et à l’eau : une graisse au lithium. Avant mon départ , j’ai donc appliqué à la spatule et au pinceau cette graisse de très bonne qualité thermique et physique. Lors de nos premiers 750 kilomètres sur le sol français , dont 100 sous une faible pluie qui avait quand même fini par imbiber les gants, je n’ai rien constater d’anormal . Le trajet ayant été avalé sur autoroute aux environs de 150 km/h, la chaine est restée en tension constante mais la température a quand même monté sans atteindre des sommets . Le lendemain, nous avons fait 450 kilomètres après avoir contrôlé la chaine. Elle était toujours bien graissée car ni la chaleur , ni la pluie n’avait éliminée la graisse. En arrivant au terme de ce deuxième jour à àâdimbourg , j’ai entendu des claquements sur les trois premiers rapport que j’ai mis sur le compte de la chaine primaire . Mais le lendemain matin au départ d’une petite journée de 200 kilomètres, il n’ y avait plus de bruit, jusqu’aux environs du cinquantième kilomètre où il est revenu de plus en plus puissant . Au retour la chaine était toujours bien graissée, la tension était bonne et elle ne subissait aucun point dur. Au terme du troisième jour , nous avions parcouru 1400 kilomètres , sans qu’il n’y ait eu besoin de regraisser la chaine. Au départ du quatrième jour , le bruit de claquement ou de craquement n’était pas ré apparu, mais la moto était froide . C’est à cet instant que nous nous sommes arrêtés dans un magasin de moto pour acheter de la graisse en bombe. Avant de repartir pour les 350 bornes du jour, j’ai donc pulvérisé la graisse en bombe sur ma chaine pourtant encore grasse de la graisse au lithium . Il m’a fallu une petite centaine de kilomètres pour me rendre compte , à l’occasion d’arrêts à des stops ou des intersections pour vérifier la carte que je n’avais plus de bruit de claquement . Puis tout le reste de la journée s’est écoulé sans bruit. Le lendemain à nouveau entre 300 et 350 kilomètres de route aussi exigeante que la veille : des grands débattement de suspension , des décélérations et des accélérations incessantes , donc des changements constants de tension de chaine. Bilan au terme de deux jours et 700 kilomètres ,plus de bruit de claquement et chaine toujours grasse . Hormis les 100 kilomètres sous la pluie entre Calais et Zeebrugge , le temps a toujours été sec. Il a fallu passer les 1000 bornes depuis le graissage à la bombe pour qu’à nouveau mon bruit de claquement ré apparaisse . Sitôt entendu , sitôt intervenu . Un coup de pshitt pschitt sur la chaine et hop , plus de bruit. Conclusion : Le graissage à la bombe est indispensable pour que la graisse pénètre dans les rouleaux de la chaine, la graisse trop collante et épaisse n’y étant pas parvenue . Le graissage à la graisse en tube a été efficace pour l’extérieur de la chaine qui n’a jamais été sèche ce qui évite nécessairement l’usure et de la chaine et des couronne et pignon dans la friction qu’ils subissent en permanence l’ une sur les autres. Je pense donc m’orienter vers un mixte des deux : graissage extérieur de la chaine via une graisse au lithium , graissage des rouleaux de chaine par pulvérisation de graisse en bombe . A noter que je suis revenu avec trois mille huit cents kilomètres de plus au compteur, et que je n’ai pas eu une seule fois à retendre ma chaine.